Si parfois tu te lasses
de chercher une place
sur le trottoir d'en face,
retrouve ton audace !
Notre monde est ouvert.
Participe au concert
qui régit l’univers.
Si tu passes au travers
des filets « grosses mailles »
dans toutes les batailles,
viendra quelque mitraille
te mettre sur la paille.
Crois bien que tes sauveurs
sont travail et sueur.
Et tu n’auras plus peur
De n’être qu’un chômeur.
Si toutefois la France,
te donne quelque chance,
de connaître abondance
montre reconnaissance.
Fuis la facilité,
de dealer des cités .
Montre ta volonté
De vivre en netteté.
Si les marchands de poudre
Vantent leur grain à moudre
Dis-leur pour en découdre
Que tu détiens la foudre.
Et que tu n’as plus peur
de provoquer des heurts
pour garder tes valeurs
et causer leur malheur .
Nous devrons vivre ensemble !
Le travail nous rassemble.
Et même si tu trembles,
car souvent il te semble
que la cause est perdue :
que cette idée reçue
ne te chagrine plus!
Ne t'avoue pas vaincu
parc' que tu as conscience
que malgré la science
règne l'insouciance
trop souvent l'inconscience.
Y aura toujours chez nous
pour te mettre à genoux
des truands et voyous
qui se moquent de tout;
mais tu dois être l'âme,
le porteur d'oriflamme,
le maître de la rame,
et transmettre ta flamme !
Clame que le bonheur
caché dans chaque coeur
a besoin pour moteur
d'allumer nos ardeurs.
Ne reste pas en friche
dans un monde qui triche.
Toi tu deviendras riche ,
tout en haut de l'affiche,
mais il faut nous unir,
peut-être un peu souffrir,
sans croire s'enrichir,
en n'ayant que loisirs !
PIERRE PEYTAVIN